L’hypertension systolique isolée… Ça ne vous dit rien ? Normal, c’est un terme assez barbare pour désigner une condition médicale bien spécifique. Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous aider à comprendre de quoi il s’agit et comment la traiter. Alors, prenez une chaise, installez-vous confortablement et laissez-nous vous emmener dans le monde passionnant de la pression artérielle. Promis, ça va être plus amusant que ça en a l’air !

Qu’est-ce que l’hypertension systolique isolée ?

C’est un peu comme si la pression dans vos tuyaux (vos artères) était trop élevée, mais seulement lorsqu’ils sont bien remplis (lors de la systole). Autrement dit, c’est une élévation de la pression artérielle systolique (la pression lors de la contraction du cœur) sans que la pression diastolique (la pression lors du relâchement du cœur) ne soit anormalement élevée.

Cette condition touche principalement les personnes âgées et est souvent due à une rigidification des artères avec l’âge. Pour vous donner une idée, on estime qu’environ 30% des personnes de plus de 60 ans souffrent d’hypertension systolique isolée.

Les risques et complications

L’hypertension systolique isolée est une forme spécifique d’hypertension artérielle caractérisée par une élévation de la pression systolique (le chiffre supérieur lors de la mesure de la tension artérielle) au-dessus de 140 mmHg, tandis que la pression diastolique (le chiffre inférieur) reste dans les limites normales, généralement inférieure à 90 mmHg. Cette condition peut entraîner divers risques et complications pour la santé.

Les artères et les vaisseaux sanguins sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes de l’hypertension systolique isolée. En effet, la pression artérielle élevée peut endommager les parois des artères et réduire leur élasticité, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires telles que l’insuffisance cardiaque, l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral (AVC). De plus, l’hypertension systolique isolée peut provoquer des dommages aux reins, entraînant une insuffisance rénale progressive.

Il est crucial pour les patients souffrant d’hypertension systolique isolée de surveiller régulièrement leur tension artérielle à l’aide d’un tensiomètre et d’un brassard. Adopter un mode de vie sain, incluant une activité physique régulière, une alimentation équilibrée, une réduction de la consommation de sodium et d’alcool, et l’arrêt du tabac, peut contribuer à réduire les risques associés à cette condition. De plus, le recours à des médicaments antihypertenseurs peut être nécessaire pour contrôler efficacement la pression artérielle et prévenir les complications potentiellement graves liées à l’hypertension systolique isolée.

Le diagnostic de l’hypertension systolique isolée

Pour établir le diagnostic de l’HSI, il faut mesurer la pression artérielle à plusieurs reprises, à différents moments et dans différentes positions (assis, debout, allongé). Le médecin utilisera un sphygmomanomètre, cet appareil avec un brassard gonflable et un stéthoscope que l’on connaît tous.

Si la pression systolique est supérieure à 140 mm Hg et que la pression diastolique est inférieure à 90 mm Hg, on parle d’hypertension systolique isolée. Mais attention, un diagnostic précis nécessite plusieurs mesures sur une période de temps donnée, car la pression artérielle peut varier en fonction de nombreux facteurs (stress, activité physique, alimentation…).

Les traitements

Que faire si l’on souffre d’hypertension systolique isolée ? Pas de panique, il existe des traitements pour vous aider à retrouver une pression artérielle normale. Le traitement de première intention repose généralement sur des mesures hygiéno-diététiques :
– Adopter une alimentation équilibrée et pauvre en sel
– Pratiquer une activité physique régulière
– Limiter la consommation d’alcool et de tabac
– Gérer son stress et dormir suffisamment

Si ces mesures ne suffisent pas, un traitement médicamenteux pourra être prescrit par votre médecin. Il existe plusieurs classes de médicaments pour traiter l’hypertension systolique isolée, comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou encore les diurétiques. Le choix du traitement dépendra de votre état de santé général et de vos antécédents médicaux.

Restez à l’écoute de vos artères

Voilà, vous en savez maintenant un peu plus sur l’hypertension systolique isolée, qui est loin d’être une maladie rare ou anodine. Mais rassurez-vous, avec un suivi médical régulier et une bonne hygiène de vie, vous pourrez garder vos artères en pleine forme et éviter les complications. Alors, on se détend, on respire profondément et on prend soin de soi ! Et n’oubliez pas : la santé, c’est comme une bonne recette de cuisine, il faut les bons ingrédients et un peu de temps pour la réussir.